Le Cher

Un regard en aval du pont de la Groutte en direction du lieu dit « le ch’ti moulin ». Rivière au lit sauvage traversant des zones inhabitées favorisant le développement de la flore et de la faune.Il est le paradis des pêcheurs et des promeneurs.

Un regard vers l’amont. Cet endroit est considéré comme étant le plus probable quant au gué qui permettait de traverser la rivière dans les époques les plus reculées.

Les flancs du Camp de César qui longent la rivière, le lit très large en certains endroits, les terres réservées au pâturage jusqu’aux rives sont des conditions favorables importantes pour le développement et la reproduction de petits animaux sauvages (grues et hérons, rongeurs tels que ragondins et castors, chevreuils, canards, etc.)

En ce qui concerne la flore, l’environnement sauvage dû au lit très large du Cher favorise également la pousse de plantes typiques de bord de rivière (aubiers notamment) qui consolident les rives. Souvent les racines sont dans les zones immergées, elles en deviennent des repaires à poissons (Brochets, sandres) très appréciés des pêcheurs.

Le pont depuis 1896 relie les deux rives du Cher qui sert de limites aux communes de Drevant et de La Groutte. Très fréquenté par les habitants de ces deux communes, il sert également aux autres villages des alentours pour rejoindre St Amand-Montrond. S’appuyant sur deux pilasses, il franchit le Cher sur une longueur de 84 M. Il a été menacé de destruction comme ses voisins de Meslon et de St Amand (Le Pont de fer) et a été réhabilité fin 2005, début 2006.  La préservation de cet ouvrage, héritage du patrimoine industriel du XIXème siècle, époque du génial Gustave Eiffel, est un atout touristique supplémentaire pour Drevant.

Vue du pont en direction de l’aval (St Amand-Montrond)

Vue du pont en direction de l’amontl (Ainay-Le-Vieil)